Combat À l'Épée

Une tradition inégalée - Le combat à l'épée européen

Le combat à l'épée européen revient sur une longue tradition. Il fait référence aux arts martiaux historiques et née de l'escrime médiévale et postmédievale. L'époque romantique est particulièrement marquée par le combat à l'épée.

On situe l'apogée de l'escrime européenne pendant le Moyen Age et la Renaissance (13ème - 16ème siècle). Le combat à l'épée était alors classé en différents styles. Le combat "à nue" suppose une épée sans armure et avec une épée longue. Le combat Harnisch, à l'inverse, suppose un combat en armure. Le combat au couteau inclus comme son nom l'indique, l'art martial avec de longs couteaux. Le combat sur cheval était le combat à l'épée sur un cheval. En outre, il y avait le combat avec l'épée et le bouclier, une plaque de perforation ou en Europe du Sud une Targe ou Rotella.

La tradition séculaire du maître d'escrime allemand Johannes Liechtenauer qui étudiait les différents modes de combat avec l'épée longue au 14ème siècle et les systématisa aura été formatrice. En 1500, se créa à Bologne l'école indépendante "Dardi" avec des maîtres comme Antonio Manciolino et Achille Marozzo. Contrairement aux styles avec l'épée longue, l'accent a été mis sur la l'épée de côté, et l'épée rapière qui a formée la base de l'escrime italienne.

En Angleterre, c'est George Silver qui développe le combat à l'épée en 1599. Il se positionnait contre les systèmes italiens de la rapière et la popularité du maître d'escrime italien. Il préférait une épée locale courte, appelée «Backsword».

A la fin du 16ème siècle, les Espagnols cherchaient à s'éloigner des «vulgaires» styles de combat avec la rapière et voulaient développer l'art de l'escrime en partant de principes humanistes et scientifiques.

Aujourd'hui, l'escrime historique est elle-même considérée comme un art martial indépendant.